legrandsoir.info
"legrandsoir.info" - 30 novembre 2007
Il faut sonner le tocsin avant le 4 décembre : Sarkozy est en train de massacrer le code du travail, par Gérard Filoche et Richard Abauzit
Vendredi 30 septembre 2007. En ce moment, dans le plus grand silence, Sarkozy est en train de massacrer le Code du travail.
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- La Conférence de presse, sauvez le code du travail, travail se tiendra à l’ Assemblée nationale le lundi 3 décembre 2007 à 15 heure, bureau n° 5, la veille du débat à l’assemblée nationale qui menace le code du travail, avec :
Martine Billard (Verts)
Roland Muzeau (PCF)
Alain Vidalies (PS)
Des inspecteurs du travail Roland Abauzit, Luc Beal Raynaldi, Roland Abauzit, Ian Dufour, Gérard Filoche (...)...
Une représentante du syndicat de la magistrature.
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5766
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POUR UN NOUVEL INTERNATIONALISME (intervention de FRANCFORT le 7 Juin 1997)
« Les peuples de l’Europe sont aujourd’hui à un tournant de leur histoire. Les conquêtes de plusieurs siècles de luttes sociales, de combats intellectuels et politiques pour la dignité des travailleurs sont directement menacées. Les mouvements qui s’observent, ici et là ,dans l’ensemble de l’Europe, et même ailleurs, jusqu’en Corée, ces mouvements qui se succèdent, en Allemagne, en France, en Grèce, en Italie, etc…apparemment sans coordination véritable, sont autant de révoltes contre une politique qui prend des formes différentes selon les domaines et selon les pays et qui, néanmoins, s’inspirent toujours de la même intentions : détruire les acquis sociaux, qui sont, quoi qu’on en dise, parmi les conquêtes les plus hautes de la civilisation. Des conquêtes qu’il s’agit d’universaliser, d’étendre à tout l’univers, de mondialiser, au lieu de prendre prétexte de la « mondialisation », de la concurrence de pays moins avancés économiquement et socialement, pour les mettre en question. Rien n’est plus naturel et plus légitime que la défense de ces acquis, que certains veulent présenter comme une forme de conservatisme, ou d’archaïsme. Condamnerait-on comme conservatisme la défense des acquis culturels de l’humanité, Kant ou Hegel, Mozart ou Beethoven ?
Les acquis sociaux dont je parle : droit du travail, sécurité sociale, pour lesquels des hommes et des femmes ont souffert et combattu, sont des conquêtes aussi hautes et aussi précieuses et qui, en outre, ne survivent pas seulement dans les musées, les bibliothèques et les académies. C’est pourquoi je ne puis m’empêcher d’éprouver quelque chose comme un sentiment de scandale devant ceux qui, se faisant les alliés des forces économiques les plus brutales, condamnent ceux qui, en défendant leurs acquis, parfois décrits comme des « privilèges », défendent les acquis de tous les hommes et de toutes les femmes, d’Europe et d’ailleurs.
Pierre BOURDIEU
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Actualité Loire-Atlantique
Frédéric TESTU
Presse-Océan
vendredi 30 novembre 2007
"Une flashball m'a touché au ventre"
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« Je suis sortie du rectorat et je me suis retrouvée devant la chaîne humaine, en première ligne. J’ai senti le coup, je me suis pliée en deux. J’avais compris qu’on m’avait tiré dessus et j’ai commencé à suffoquer. On m’a aidé à me mettre sur le côté. »Benjamin : « C’était un tir de flashball »Benjamin (c’est aussi un nom d’emprunt), était juste à côté ce soir-là. Il raconte : « C’était bien un tir de flashball. Le policier de la bac (brigade anticriminalité, NDLR), était là, juste en face, il visait. » Aujourd’hui, Marie s’interroge : « Il n’avait aucune raison de me viser. Au début, je croyais que ça tombait sur moi par hasard. »Après, elle dit s’être « écartée » et être « montée le long de la rue. Je pleurais, j’étais écœurée. Je suis allée à une pharmacie et ensuite chez un médecin, près du commissariat Waldeck Rousseau. Il m’a ausculté, il a dit que je me suis pris un projectile dans le ventre qui avait un gros hématome », dit-elle en montrant son ventre.Elle rassure : « Mais c’est une brûlure, ça chauffe. » Son témoignage a circulé en assemblée générale. Elle va le déposer auprès de la Ligue des droits de l’homme.
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Actualité Loire-Atlantique
Y.T.
Ouest-France
vendredi 30 novembre 2007
Le manifestant blessé à l'oeil raconte
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Le groupe de manifestants s'est alors un peu dispersé, hors de l'enceinte du rectorat. Pierre, lui, à ce moment-là, est en première ligne. « J'avais la tête légèrement de côté, tournée vers la gauche.Tout d'un coup, j'ai senti un choc. J'ai tout de suite retourné la tête et j'ai vu un policier en position de tir. Il avait un flashball jaune. » Pierre précise qu'il ne l'a pas vu tirer, « mais des amis m'ont dit qu'ils l'ont vu ajusté son tir vers moi. » La blessure ne peut pas être due, semble t-il, à un coup de matraque. « Le premier médecin que j'ai vu, un médecin du Samu, est formel là-dessus.
http://www.nantes.maville.com/Le-manifestant-blesse-a-l-oeil-raconte/re/actudet/actu_dep-473865-----_actu.html
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Actualité Loire-Atlantique
Yasmine Tigoé
Ouest-France
vendredi 30 novembre 2007
Loi Pécresse : les lycéens gonflent les rangs
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« Non aux violences policières ». C'est écrit en grand, lettres rouges sur tissu blanc, en tête de cortège. Ils sont un peu plus que mardi dernier. 4 000 manifestants (3 500 selon la police), des lycéens essentiellement, et entre 400 et 500 étudiants. Sur les côtés, quelques adultes sont là. Parents, profs, syndicats. « On est là en soutien, souligne Céline Pella, de la FSU. Pour encadrer un peu, veiller au bon déroulement. »« Pas de tune sur l'éducation »Pas envie que les affrontements de mardi se reproduisent. « C'est une manifestation pacifique, insiste une étudiante. On ne veut surtout pas de débordements. »
http://www.nantes.maville.com/Loi-Pecresse-les-lyceens-gonflent-les-rangs/re/actudet/actu_dep-473726-----_actu.html
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