Marianne
"Marianne" - du 24 au 27 avril 2007
Tu l'as dit, bouffi !
Chacun sa référence
The Economist, journal néolibaral britannique a choisi Nicolas Sarkozy.
Le Soir, le grand quotidien modéré belge, s'est prononcé contre Sarkozy : "Un homme dangereux."
Le Figaro et quelques autres médias n'ont cité que The Economist.
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« Le vrai Sarkozy » en accès libre !
http://www.marianne2007.info/-Le-vrai-Sarkozy-en-acces-libre-!_a1180.html
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Guy Birenbaum
Hier soir, alors que je quittais Radio Classique, où je venais de débattre avec Claude Cabannes, Dominique Jamet et Edwy Plenel, ce dernier - qui soutient fortement Ségolène Royal - m'a gentiment alpagué à la sortie du studio et m'a demandé "Mais comment donc peut-on être universitaire, avoir enseigné la science politique et affirmer voter blanc" ?
Pressé par un rendez-vous, je n'ai pas pu lui répondre complètement.
Mais j'ai été sincèrement étonné de sa question. Autant je peux comprendre que l'on soit offensif sur l'abstention qui avait été, jusqu'ici, mon mode personnel de rapport à l'élection, autant je ne comprends pas que l'on reproche à quelqu'un de s'être déplacé dans un bureau de vote, pour refuser de choisir un candidat plutôt que d'autres.
Cependant, la question se pose différemment concernant le second tour.
Je suis, en effet, aussi ulcéré qu'effrayé par la manière dont Nicolas Sarkozy a franchi nombre de lignes jaunes, et en klaxonnant, pour arracher "avec les dents" les voix des électeurs du Front national à leur leader historique et atteindre plus de 30%.
Je ne partage nullement les agapes de ceux qui se réjouissent que ces électeurs aient - selon une formule bien trop consacrée - réintégré un soi-disant "pacte républicain". On ne ramène pas des électeurs à la raison en flattant leurs instincts les plus vils ; en ostracisant, en discriminant, en brutalisant, en effrayant. On les ramène juste dans son propre camp et par pur oppurtunisme électoral. Pour gagner.
Prétende "réduire l'influence du Front national" est un noble projet mais s'il ne s'agit que d'un alibi commode qui autorise à ingérer puis à recracher, à la face du pays, certaines de ses idées, la méthode me répugne.
Bien sûr, je vois bien que durant les deux semaines qui s'annoncent Nicolas Sarkozy va tenter de se recentrer pour rassurer et ramener cette fois au bercail une partie des électeurs de François Bayrou. Son discours de dimanche soir était un premier pas en ce sens. Mais le mal est fait. Ce qui est dit est dit. Et monsieur Bayrou serait bien inspiré de mesurer le caractère intolérable des excès de Nicolas Sarkozy au moment de se prononcer pour la suite...
Vous l'avez compris, il m'apparaît aujourd'hui illogique de combattre politiquement Nicolas Sarkozy sans voter au second tour pour la candidate qui va l'affronter le 6 mai.
Ce n'est pas un soutien. Juste un vote
Je n'agis nullement par conviction socialiste. Ni avec le moindre enthousiasme militant. Ou encore par affinité, mais simplement en conscience. Et surtout en dépit de tout ce qui a pu m'exaspérer depuis des mois dans certaines de ses postures ("l'ordre juste", quelle connerie...) ou chez certains de ses soutiens.
Et puis, si le 6 mai Ségolène Royal est élue, eh bien, je regagnerai(s) aussi vite mes pénates pour m'NRVer dès que nécessaire...
http://birenbaum.blog.20minutes.fr/
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Herrmann
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Azouz Begag "ne votera jamais Sarkozy"
NOUVELOBS.COM | 24.04.2007 | 12:41
L'ancien ministre du gouvernement Villepin, qui a soutenu François Bayrou, refuse de dire s'il votera pour Ségolène Royal: "c'est un truc secret".
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/elysee_2007/20070424.OBS3794/azouz_begag_ne_votera_jamais_sarkozy.html
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Il l'aurait dit !
Azouz Begag
"Je sais pour qui je ne voterai pas. Je ne voterai pas, je ne voterai jamais pour Nicolas Sarkozy, c'est clair."
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