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SarKozY News - Revue de presse Anti-Sarko - D-DAY - 6 mai 2012 - Le débarquement de Sarkozy
31 juillet 2007

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"bdpgabon.org"  - 31 juillet 2007

Lettre ouverte du Dr. Daniel Mengara à Nicolas Sarkozy, Président de France : " Si la dictature ne peut être tolérée en France, elle ne doit pas être tolérée au Gabon "

Catégorie: Communiqués BDP Source: BDP-Gabon Nouveau     Mardi 31 Juillet 2007 à 00:00

Communiqué de presse, pour diffusion immédiate

BDP-Gabon Nouveau, 26 juillet 2007) - Lettre ouverte du Dr. Daniel Mengara à Nicolas Sarkozy, Président de France : " Si la dictature ne peut être tolérée en France, elle ne doit pas être tolérée au Gabon ". Vous conviendrez avec nous, Monsieur le Président, qu'une situation de dictature, aussi bénigne qu'elle puisse paraître, ne pourrait être tolérée dans un pays démocratique comme le vôtre. Elle ne doit pas non plus être tolérée au Gabon.

A Monsieur Nicolas Sarkozy, Président de la République française.

Monsieur,

Au nom du mouvement " Bongo Doit Partir - Pour la construction d'un Gabon Nouveau " (BDP-Gabon Nouveau), mouvement gabonais d'opposition en exil dont je suis le leader, je vous transmets les salutations du peuple gabonais.

Au moment où vous rendez visite à notre pays sous votre nouveau statut de Président de la république française, nous ne pouvons que féliciter non seulement le peuple français, mais également votre propre personne, pour votre élection bien méritée le 6 mai dernier après un scrutin mené selon les règles de l'art.

Nous vous félicitons, Monsieur, parce que nous croyons fermement aux valeurs inaliénables de la démocratie et de l'état de droit. Dans votre élection au poste de président de la République française, nous voyons la décision souveraine d'une France qui a décidé, librement, de vous confier la direction de sa destinée. Nous nous garderons bien alors, quelles que soient les vues politiques parfois controversées qui ont été les vôtres de par le passé, de vouloir ici remettre en cause le verdict de la démocratie tel qu'il s'est majestueusement exprimé en terre française par le biais du vote populaire libre. De quel droit nous permettrions-nous de douter de la capacité de vos compatriotes à décider pour eux-mêmes ce qui est bon pour la France ? Les Français ont choisi Nicolas Sarkozy; nous respectons le choix souverain des Français.

Donc, félicitations !

Il est cependant hautement regrettable de constater, Monsieur le Président, que la France n'ait jamais voulu rendre à l'Afrique francophone ce genre de politesse souveraine. La France a plutôt mille fois  découragé, et même mille fois compromis, l'éclosion en terre africaine des valeurs cardinales de la démocratie dont la France se clame et se proclame pourtant inspiratrice depuis le 18ème siècle.  Il apparaît en effet que l'action débilitante de ses dirigeants, restés fossilisés comme ils le sont de manière héréditaire dans une vieille conception du monde, ait consisté à systématiquement bafouer toute possibilité d'affirmation des droits de l'Homme en Afrique et à semer chez nous, non pas ces valeurs universelles et démocratiques qui élèvent l'Homme et le libèrent, mais celles-là même qui l'animalisent. La vieille France dont nous parlons ici est celle qui ne voit en l'Afrique nègre qu'incapacité, infantilisme et animalité. Et c'est, en dernière analyse, cette vieille France des de Gaulle, des d'Estaing, des Chirac et autres Mitterrand qui, avec sa vieille vision de l'Afrique, a fait de votre pays une terre de contradictions.

De quelles contradictions parlons-nous ? De celles-là même qui se dessinent déjà dans votre propre discours et qui rappellent aux observateurs avertis que nous sommes la vieille maxime africaine selon laquelle en France, gauche ou droite au pouvoir, c'est bonnet blanc-blanc bonnet.

Vous dites, Monsieur, représenter la jeunesse des idées françaises et une nouvelle manière de faire qui serait une cassure d'avec les paroles en l'air de vos prédécesseurs. Soit !

Expliquez-nous cependant, Monsieur le Président, pourquoi, à peine élu le 6 mai dernier, vous receviez déjà dans le sacro-saint symbole démocratique de la France libre, un dictateur de la trempe d'Omar Bongo qui, depuis 1967, c'est-à-dire, quarante longues années, tyrannise son pays ?

Expliquez-nous également pourquoi, en ce mois de juillet, vous décidez de rendre visite au même dictateur, alors même que vous savez qu'il n'hésitera pas à utiliser votre visite comme une légitimation de sa dictature et de sa gestion désastreuse du Gabon, au moment même où le rapport 2007 de l'Institut de la Banque mondiale montre l'effondrement au Gabon de toutes les valeurs qui promeuvent la bonne gouvernance.

lire_la_suite78http://www.bdpgabon.org/content/view/4960/39/

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  • Un sympathisant de gauche présente une revue de presse centrée sur l'ex-président de la République et l'ex-ministre d'État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire et « numéro deux du gouvernement ».
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