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SarKozY News - Revue de presse Anti-Sarko - D-DAY - 6 mai 2012 - Le débarquement de Sarkozy
30 janvier 2007

Le gouvernement va nous bercer d'illusions, comme d'habitude, jusqu'aux élections

Pesso

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liberation

La tentation du vote «révolutionnaire»

Et si les chiraco-villepinistes faisaient voter Le Pen ou Royal plutôt que Sarkozy? L'histoire électorale française n'est pas exempte de ces «trahisons». Notamment de la part des chiraquiens.

Par Michel Galy

LIBERATION.FR : vendredi 26 janvier 2007

Politologue, chercheur au Centre d'Etude sur les conflits (Paris)

Récemment, Valéry Giscard d'Estaing a rapporté ce que bien des observateurs subodoraient, à propos de la présidentielle de 1981 : tout à l'amour féroce que les chiraquiens lui portaient, ces derniers auraient fait voter en faveur de François Mitterrand, assurant son élection dans un contexte de victoire à la corde.

Non que ce procédé de « trahison électorale » soit bien nouveau à droite, ni ignoré de la gauche ; cela serait plutôt l'inverse : trahir à temps évite le ralliement honteux au leader victorieux, ou pensant l'être, comme les retournements de veste actuels le démontrent jusqu'à l'écœurement, et Montebourg n'a rien à envier sur ce point à Douste-Blazy, par exemple. Il est certain, d'ailleurs, que la classe politique en sort encore plus déconsidérée, et que son rejet remplit mécaniquement l'escarcelle du Front National. Souvenons nous aussi du PCF, voulant faire échouer  l'union de la gauche, par un vote à droite discrètement asséné.

Souvenons nous surtout du Brutus chiraquien, jeune loup trahissant à l'inverse le pauvre Chaban au profit du premier Valéry Giscard d'Estaing, et y gagnant la primature : c'est tout de même une figure obligée des opportunistes de droite, s'agglutinant en meute autour du chef conquérant, sans autre idéologie que celle de la « politique du ventre », pardon du « spoil system ». Qui pourrait croire, en France, au règne d'une oligarchie à l'africaine ?

Dans le contexte en cours d'une nouvelle trahison, et du « contrôle à la soviétique » d'une UMP autrefois chiraquienne, dans l'hypothèse encore fragile d'une non représentation du président actuel non plus que de son premier ministre, nul doute que la tentation du « vote inversé » deviendrait séduisante. Le « vote révolutionnaire » des chiraquiens et des villepinistes de tout poil serait en fait double, et se dessine déjà dans des argumentaires hypocrites.

Ainsi l'argumentaire « pro-frontiste » inverse la savoureuse campagne gauchiste où, sous une photo patibulaire du Ministre de l'Intérieur, se lisait la légende à peine décalée : « Votez Front national ! » Car l'argumentaire antisarkoziste le plus nauséabond consiste justement à faire voter Front National, en mêlant trois arguments délétères ; l'un , déjà classique, de « préférer l'original à la copie » – juste retour éthique contre celui qui a joué de la cohésion sociale en mettant le feu aux poudres des banlieues : à coup de karcher et de racaille, en divisant les communautés, jouant comme toujours de l'insécurité, dans la plus pure tradition xénophobe ou préfasciste, du moins pour ses opposants de gauche. Effet boomerang en quelque sorte de la première topique.

La deuxième critique mise sur les « titres de noblesse » de M. de Nagy- Bocsa, révélés justement de manière abracadabrantesque par l'affaire Cleastream : si bien évidemment M. de Galouzeau de Villepin, voire M. le Vicomte Le Jolis de Villiers de Saintignon ne pourraient qu'en être les victimes collatérales, la fibre populiste de refus du retour à l'Ancien régime pourrait jouer à la marge.

Et enfin, massivement, le recours à la xénophobie de base de l'électorat de droite se base sur les origines étrangères du Ministre de l'Intérieur, dont le pedigree hongrois, profilé sur une politique anti-immigrés, le constituerait en paradoxe vivant , en tout cas bien peu recommandable électoralement. Le racisme ordinaire, combiné avec un antieuropéanisme primaire qui vit l'entrée des pays de l'Est et de  leurs ressortissants comme une menace, pourrait être l'objet de suggestions subliminales qui se reporteraient sur son ascendance, ses origines ethniques ou sa personne. Personne ne le dirait, tous y penseraient.

Et ce n'est pas la scandaleuse condamnation à un mois de prison, pour justement « fait du Prince », d'un quidam très coupable d'avoir hurlé « espèce de Hongrois, repart en Chine ! », qui convaincrait l'opinion que cette plaisanterie douteuse n'a pas touché au vif.

L'autre versant du « vote révolutionnaire chiraquien » serait de faire voter sinon PS, du moins Ségolène Royal, selon un argumentaire en miroir. Disciples tardifs du Bourdieu expéditif que l'on voit, dans un clip d'outre-tombe désormais célèbre – voir Youtube–, asséner une sociologie de bistro sur « la femme de Hollande, comment elle s'appelle déjà ? », ils rappelleraient avec le grand sociologue un certain habitus de droite renforcé par des déclarations aventureuses, mais susceptibles au second tour de lui rallier des voix très « France profonde ». Fille de militaire, jupes plissées et talons plats, encadrement des délinquants et carte scolaire, répression de l'atome iranien, et autres gâteries bien savourées à droite, justifieraient alors de discrètes consignes.

Si second tour il y avait pour elle, car bien des signes montrent que, à l'inverse, l'électorat fabiusien – c'est à dire socialiste, pourrait à son tour préférer se réfugier dans l‚'abstention ou le transfert vers l'extrême gauche, dans un glissement progressif des plaisirs électoraux bien connu. Dans le cas où, comme le disait Mauroy en 2002, dans un éclair de lucidité peu partagé déjà par les psychorigides jospiniens , le terme « ouvrier » ne serait plus une injure et que la candidate socialiste fasse au premier tour le plein de ses voix , le danger de perdre son âme, en jouant sur le « vote révolutionnaire » de droite, serait alors bien grand.

Quelle tentation, à son tour, pour la candidate de gauche de ne pas dire, mais laisser dire, la déclinaison de ce douteux argumentaire « anti-sarko », comme le disent des badges récents ! La tentation irrésistible de la « force tranquille » , tellement française, qui exclurait le vilain canard étranger ; l'antifascisme qui se méfierait du bonapartiste venu d'ailleurs , de dangereux et si étranges Balkans; la tradition républicaine contre l'aristocratie revancharde de petits et grands talons rouges menaçant la démocratie française.

Mais qu'importe aux partisans de droite du « vote révolutionnaire », d'une inquiétante réactivation des vieux démons de l'histoire nationale, et de l'implosion de leur camp, si les contre- alliances TSS (« Tout Sauf Sarko ») réussissaient : alors tout se recomposerait et les élections à venir fonctionneraient encore une fois dans la confusion des programmes, sur la spectacularisation des sujets ou sur l'irrationalité de leur rejet électoral.

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Charb

Charb

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Il l'aurait dit !

Gérard Filoche

G_rard_Filoche

"Casser le droit du travail est forcément une position délicate. On ne peut pas le dire franchement, alors mieux vaut mentir.

Il masque sa position car il n'ose pas la dire dans l'élection. Il essaie de faire un discours à gauche, mais c'est pour gagner des voix. Il faut le démasquer."

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Il faut le démasquer !

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Democratie_et_Socialisme

Sarkozy ne généralisera finalement pas le CNE, dit Xavier Bertrand : ah Oui ?

Cne-Sarkozy ? Girouette ou dissimulateur ?

lundi 29 janvier 2007 par Gérard Filoche

lire_la_suite78 http://www.democratie-socialisme.org/article.php3?id_article=1022&titre=Cne-Sarkozy-Girouette-ou

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  • Un sympathisant de gauche présente une revue de presse centrée sur l'ex-président de la République et l'ex-ministre d'État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire et « numéro deux du gouvernement ».
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