François Fillon, sarkozyste ou sarkopportuniste?
UMP
François FILLON, Conseiller Politique - Email : ffillon@u-m-p.org
François Fillon - Wikipédia http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Fillon
REVUE DE PRESSE
"Marianne" / 11 au 17 juin 2005
Coups de projecteurs
Félon jusqu'au bout?
Quand on est un spécialiste du changement de camp, on ne s'arrête plus!
Ainsi, François Fillon, ce pseudo-gaulliste de gauche, s'était installé dans le sillage de Philippe Séguin, qui traça son début de carrière.
Puis, quand il fallut franchir une marche de plus, il laissa tomber son mentor et se rallia à Balladur, ce qui ne l'empêcha pas, après la défaite de ce dernier, de se rallier à Chirac.
Puis, quand ça commença à sentir le roussi, de laisser tomber Chirac pour Sarkozy.
En attendant la prochaine volte-face?
Or, Fillon, donc, fit des pieds et des mains pour obtenir un grand ministère dans le gouvernement Villepin-Sarkozy.
Raté.
Résultat: dès le lendemain de son échec, il déclare au Monde: "Quand on fera le bilan de Chirac, on ne se souviendra de rien...sauf de mes réformes!"
Et entreprend, cette fois, de trahir Villepin.
En attendant de larguer définitivement le gaullisme en faisant la campagne présidentielle atlantisto-libérale de Sarkozy, Fillon a décidé de se faire élir au Sénat.
Car il a compris qu'il valait mieux, pour lui, ne plus défier le suffrage universel?
(Rien ne semble pouvoir arrêter Fillon dans ses changements de camp successifs...)
Thomas Vallières
"Le Canard enchainé"
La Mare aux Canards
mercredi 22 juin 2005
François Fillon, désormais au service de Sarkozy, a décidé de lui prêter Igor Mitrofanoff, l'homme qui rédigeait ses discours de ministre de l'Education (le "Fig-Mag", 18/6).
Est-ce vraiment un cadeau?
mercredi 15 juin 2005
De François Fillon, sur france 2 (11/6): "J'ai le sentiment qu'on ne prend pas la mesure de la gravité de la situation qui est la nôtre."
Un peu comme Fillon, qui, avant de se faire virer, n'avait pas pris la mesure de la crise lycéenne...
mercredi 1er juin 2005
François Fillon a salué ainsi l'intervention de Chirac (TF1, 29/5): "Le Président a trouvé les mots et les gestes pour convaincre nos partenaires européens que nous ne leur avons pas dit non."
Les Français leur ont dit quoi, alors?
mercredi 11 mai 2005
Du ministre de l'Education, François Fillon, à Ajaccio, à l'attention de Sarko ("Le Parisien", 5/5): "Nous te sommes reconnaissants de nous avoir redonné la fierté d'être membres de l'UMP."
Juppé, le prédecesseur de Sarko, appréciera.